Ce soir Maxime et Thierry se joignent à nous afin d’ériger des bâtiments pour construire le Transsibérien avant de flamber notre pécule à Las Vegas. Cela n’a aucun sens? Mais si vous allez voir!
Okiya
Début des hostilités en compagnie de Thierry avec « Okiya », un petit jeu abstrait de Monsieur Cathala. Une partie rondement menée avec une égalité pour terminer. Bref, nous voilà prêts à passer à plus coriace 🙂
Résultat :
- Egalité!
Qu’est-ce qu’un blueprint me direz vous? Et bien cela désigne, en anglais, un plan détaillé, ce que l’on appelle en dessin technique un dessin de définition. Le terme, signifiant littéralement « impression en bleu », provient d’un procédé d’imprimerie, la cyanotypie (merci Wikipédia!).
Cependant, c’est aussi le nom d’un très bon jeu signé Yves Tourigny qui est également l’auteur de « Expedition : Norwest passage« . J’ai repéré ce jeu à travers une TTTV et je dois avouer avoir particulièrement apprécié le système astucieux d’utilisation des dés.
Dans Blueprints, le but va être de construire un bâtiment de 6 dés en se basant sur un « blueprint » donné. Concernant les règles de poses, il y en a 2 :
- Un dé ne peut être posé que sur une zone « disponible » de son blueprint.
- Pour empiler un dé sur un autre, sa valeur doit être au moins égale à la valeur du dé sur lequel il est construit.
Le jeu se déroule en 3 manches, à chaque fin de manche on compte les points des bâtiments et celui ayant le plus de points prend la carte à 3 « points de victoire », le second la carte à 2, ainsi de suite. Bien entendu, il y a encore des points « bonus » pour avoir réalisé un bâtiment avec les 6 valeurs de dés différentes ou alors avec 5 dés de la même « matière » etc…
Pour marquer des points, il faut être à la fois un fin stratège et un grand opportuniste. Le joueur devra choisir 1 dé parmi 7 disponibles, puis il tirera au hasard un dé qu’il relancera. Le joueur suivant choisira un nouveau dé. C’est aussi simple que cela. Il y a 4 types de dés différents, les verts marquent beaucoup de points s’ils sont plusieurs dans la même construction, les oranges c’est avec les dés adjacents, les transparents marquent les points indiqués sur leur face quant aux dés noirs, leur points sont de plus en plus importants au fur et à mesure que l’édifice grandit en hauteur!
Lors de notre partie, c’est Thierry qui commence bien, en raflant la première victoire. J’arrive à créer une grand tour et me place 2ème avec en plus une carte bonus. Lors des 2ème et 3ème tours, c’est Maxime qui maximise ses points et qui nous coiffe au poteau… Finalement, c’est normal pour un architecte 🙂
Aurélie me pique une carte bonus à la dernière manche (oui, oui, je fais un peu mon Caliméro) qui me fait terminer deuxième. Du coup, Aurélie finit bien mais souffre des 2 premières manches particulièrement difficiles, tout comme Thierry qui n’a pas réussi à tirer son épingle du jeu dans ces mêmes manches.
Blueprints est donc un très bon jeu de « construction », la manière d’utiliser les dés est très agréable et le matériel est de bonne facture. C’est un jeu fait d’opportunités, il faut toujours d’adapter à la situation courante. Il est fluide, malin et fait également appel à la mémoire (est-ce que je dois prendre ce dé vert pour éviter que mon adversaire ne marque une montagne de points?).
Pour les points négatifs, je vais principalement parler du sac dans lequel on pioche les dés, bon sang, pourquoi est-il si petit? Les dés passent tout juste à l’intérieur, du coup il ne sont presque pas mélangés. Et puis, cela aurait été plus plaisant de pouvoir plus aisément piocher son dé plus facilement (à l’aveugle bien entendu! :-)).
Blueprints, un jeu à essayer car il est plus que probable que vous l’adoptiez!
Résultat :
- Maxime : 9 pts
- Romain : 7 pts
- Thierry : 6 pts
- Aurélie : 4 pts
Encore un jeu sorti à Essen, mais quel jeu! Nous avions déjà fait 2 parties à 2 joueurs mais là c’est une autre pair de manches à 4 joueurs! Après une explication des règles finalement rapide, le jeu commence. Le principe est finalement assez simple, c’est un jeu de trains… Sans train! En effet, on est dans de la pose d’ouvriers pure et dure, le jeu n’est pas novateur mais qu’il est bien conçu. Les tours s’enchainent à merveille, les actions sont pléthoriques, l’interaction bien que indirecte est très présente et je trouve le matériel sympathique.
RRR fait parti de ces jeux récents dans lesquels chaque joueur score un maximum de points. Lors du dernier tour, il n’est pas rare de voir un joueur faire le tour du plateau. Comme souligné par mes camarades du soir « C’est moins frustrant de perdre avec 250 points qu’avec 12 »!
Si vous aimez la pose d’ouvriers, testez le, vous devriez être conquis.
Pour cette partie, c’est Thierry qui commence en force, sa stratégie « Full Industrie » est très efficace en début de partie, avec de très bons combos et beaucoup de points marqués. Malheureusement, son manque de rails et de conducteurs lui sera fatal en fin de partie. Maxime découvre le jeu, il part sur une stratégie mixte avec du rails (Transsibérien + Kiev) et industrie. Le choix est bon mais il manquera les « gros » rails pour maximiser les points en fin de partie. Aurélie se bat sur les conducteurs avec moi et tente de récupérer un maximum de jetons bonus. Le timing sur certains coups lui coute de précieux points. Pour ma part, je pars sur une stratégie « Full Transsibérien » qui sera épaulée par de l’industrie plus tard. J’arrive à récupérer l’argent laissé vacant et m’empare de précieux conducteurs. Malgré un début de partie poussif je termine avec des gros rails posés et la tuile « amélioration » me permettant de maximiser les points de victoire.
Résultat :
- Romain : 406 pts
- Thierry : 313 pts
- Aurélie : 265 pts
- Maxime : 255 pts
Las Vegas
Un joueur n’est jamais fatigué, la preuve, nous sommes tous prêts à remettre le couvert avec Las Vegas! Décidément ce jeu de dés est parfait pour les fins de soirée, les coups « vaches » sont légions et la bonne humeur au rendez-vous. Un classique de nos soirées qui ressortira fréquemment.
Ce soir c’est Aurélie avec 2 premiers tours particulièrement rentables qui nous met la pâtée 🙂
Résultat :
- Aurélie : 450’000
- Romain : 390’000
- Maxime : 310’000
- Thierry : 290’000