Ce soir, après avoir survécus à la peste et aux aliens nous allons joyeusement récolter ce minerai si rare et si précieux qu’est le Spyrium! Nous serons accompagnés dans cette quête par Valérie, Loïc et Nicolas qui sont toujours prêts à relever le défi!
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Rattus
« L’Europe est en crise, sa population décroit, les gens meurent d’une épidémie de peste des plus violente. L’insalubrité est légion et la maladie se répand telle une trainée de poudre. Combien de temps cela va-t-il durer et surtout, combien d’hommes vont périr en cette année 1347. »
Ce petit pitch permet de se mettre dans l’ambiance de Rattus, un jeu qui ressort régulièrement dans nos contrées. De la majorité « pur et dur » comme on aime!
Ce soir c’est Loïc qui remporte la mise aisément en faisant croître exponentiellement les naissances dans le royaume de France. Certes, il perdra beaucoup de cubes mais comme nous ne réagissons pas suffisamment vite, il accumule suffisamment de population pour se mettre à l’abri. Cette stratégie monomaniaque alliée au personnage « Paysan » marche à merveille, bravo!
Je finis deuxième en maximisant les cubes « exportés » dans le château. La partie fut un peu plus difficile pour Valérie et Nicolas qui ont subi la peste avec virulence!
Résultat :
- Loïc : 13 pts
- Romain : 12 pts
- Nicolas : 7 pts
- Valérie : 3 pts
Un début timide…
Mais une surpopulation massive de Loïc par la suite!
Le plateau en fin de partie avec Valérie en rouge, Nicolas en jaune, Loïc en vert et moi en bleu.
Martian Dice
Aaah, la planète bleue, une vaste Terre d’exil pour nos amis extraterrestres. Terre d’exil, certes mais nous, humains, nous défendons vaillamment. D’ailleurs, cela ne parait pas très clair pour nos amis les aliens, il semblerait qu’ils étudient les poulets et les vaches pour découvrir quelle espèce domine notre belle planète. Quelles étranges créatures…
C’est Valérie qui fera plier la défense terrestre en premier et avec une très confortable avance. J’ai failli la rejoindre avec un énorme coup au dernier tour, mais un dernier « tank » anéantit tous mes espoirs.
A noter la chance particulièrement… limitée de Loïc sur cette partie 🙂
Résultat :
- Valérie : 25 pts
- Romain : 14 pts
- Nicolas : 11 pts
- Loïc : 2 pts
Ouch, ça va être dur!
Un jeu de dés dans toute sa splendeur!
Imaginez-vous en pleine révolution industrielle. Vous êtes en Grande-Bretagne durant l’époque victorienne. Le Royaume-Uni est à son apogée mais vous découvrez une nouvelle ressource aux propriétés inégalées! La guerre entre les maîtres de cette glorieuse époque fait rage, il faut récolter ce nouveau minerai nommé « Spyrium » et il nous faut maximiser son rendement afin de pouvoir étendre notre empire jusqu’à son firmament!
De façon courte et « à peine » romancée, voici le pitch de Spyrium. Nous sommes en face d’un jeu Ystari avec comme auteur MONSIEUR William Atia (si, si l’auteur du cultissime Caylus). Nous sommes donc dans de la pose d’ouvriers mais avec un système de placement particulièrement original.
En effet, lors de chaque « manche », 9 cartes sont posées au centre de la table. Il nous faut placer nos ouvriers entre 2 cartes. Ceci représente la première phase. N’importe quand, on peut décider de passer en phase 2. A ce moment, on n’ajoute plus d’ouvriers mais on doit les retirer, soit pour gagner de l’argent (1 sou par autre ouvrier autour de la même carte) soit pour effectuer l’action de la carte (achat du bâtiment, utilisation du personnage, etc…).
Il faut donc trouver le bon timing pour réussir à acheter le bâtiment avant de se le faire voler par un autre joueur. Bien entendu, cela demande une certaine dose d’anticipation!
La seule exception, les bâtiments posés devant nous, ils nous appartiennent et peuvent être activés à n’importe quel moment.
Le jeu tient dans une petite boîte, ne demande pas une table trop grande, se joue rapidement et est diablement efficace. Ici, on a adoré.
Spyrium fait partie de ces jeux qui divisent, on aime ou on déteste. Certes, le thème est plaqué et la mécanique est totalement abstraite mais pour une fois je pardonne cet écueil. En effet, le format est court, la mécanique intéressante et les illustrations particulièrement chatoyantes, du coup, pourquoi se priver!
Si vous aimez la pose d’ouvriers, que vous aimez l’univers Steampunk, que les thèmes plaqués ne vous font pas peur et que vous aimez bien vous creuser la tête, vous devriez tester Spyrium, il y a de grandes chances pour que ce jeu soit fait pour vous!
Pour notre partie, c’est Valérie qui l’emporte largement. Dès le début de partie, elle arrive à posséder 2 bâtiments lui permettant de faire une usine à points de victoire. Une fin de partie rondement menée lui permet de gérer cette avance.
Aurélie, Loïc et moi-même finissons en 3 points! Autant dire que c’était très serré. Ce qui est intéressant c’est que les stratégies utilisées ont été très différentes. Pour Aurélie, c’est une accumulation de Spyrium. Loïc, lui, acquiert une montagne d’ouvriers lui permettant de multiples actions supplémentaires. Pour ma part, je suis dans un mode « scoring » à chaque tour, du coup, il me manque quelques gros bâtiments en fin de partie pour l’emporter!
Nicolas fini un peu plus loin avec un score honorable, cependant, le manque de « combos » et un timing pas forcément heureux lui coute de précieux points!
Résultat :
- Valérie : 74 pts
- Romain : 66 pts
- Loïc : 65 pts
- Aurélie : 64 pts
- Nicolas : 54 pts
Une carte centrale très convoitée…
Mes ouvriers ont bien travaillé.
Loïc fait usage de ses ouvriers supplémentaires.
Mon précieux… Spyrium!
Du travail, encore du travail!
Le plateau en fin de partie avec une magnifique victoire de Valérie
Alors on joue? 