Ce soir, nous sommes très motivés! 5 jeux, rien que cela pour égayer notre joute ludique. Benoît et Thierry sont présents pour nous suivre dans nos diverses quêtes!
« Chers membres d’équipage, l’heure est grave. En effet, le besoin de nommer un second à bord du Nautilus est nécessaire. Vos compétences vont être mises à rude épreuve, seul le plus talentueux accèdera à cette place tant convoitée. Mais n’oubliez pas, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités… »
Le pitch de « Nautilus » pourrait commencer comme ceci, nous allons en effet devoir trouver un « XO » à ce cher capitaine Nemo. Nous sommes en face d’un jeu d’affrontement assez classique. Premièrement, des cartes « connaissance » sont placées au centre du plateau. Puis, chaque joueur reçoit des cartes « scaphandrier ». Ces cartes sont numérotées de 1 à 14. A son tour, nous plaçons l’une de ces cartes de notre côté ou du côté de l’adversaire. Dès que tous les emplacements sont remplis, les cartes « connaissance » sont attribuées et on recommence. Bien entendu, certaines cartes possèdent des pouvoirs particuliers et 2 cartes « spéciales » sont en plus distribuées en début de tour.
Comment gagne-t-on me direz-vous? Et bien il y a 5 types de cartes « connaissance ». Le joueur ayant le plus de points pour une connaissance spécifique remporte le point. On fait ceci pour les 5 types différents. Le joueur possédant la majorité des connaissances rafle la mise!
Soyons franc, le jeu tourne bien, les illustrations sont agréables et les parties pas trop longues. Par contre, l’ergonomie est à revoir (pourquoi placer la valeur de la carte en haut à droite!! N’y-a-t-il que moi qui tienne mes cartes dans l’autre sens???). Concernant les mécanismes à proprement parlé, c’est du calculatoire dans toute sa splendeur. On peut essayer de piéger son adversaire. Cependant, si celui-ci possède les cartes spéciales permettant le déplacement des cartes, la manche courante risque d’être une longue agonie.
Nautilus est un jeu sympathique mais dans le genre ma préférence va à d’autres… Les goûts et les couleurs dit-on 🙂
Lors de cette partie, ce fut très tendu, Benoît est bien mieux parti que moi, il me maltraite sur 2 manches avec des pouvoirs spéciaux très bien amenés. Malheureusement, un mauvais calcul lors de la dernière manche lui coûtera une majorité et donc, la victoire…
Résultat :
- Romain : 3 pts
- Benoît : 2pts
Love Letter
Love Letter… Toute une histoire d’amour ce jeu. Ok, elle était facile mais je ne l’avais pas encore faite cette blague!
Ce soir, j’ai de la chance et en plus, Thierry me montre sa carte juste avant que je ne joue un garde, ça tombe bien 🙂
Résultat :
- Romain : 5 pts
- Benoît : 3pts
- Thierry : 1 pt
L’un des buzz de Cannes! Au premier abord, je dois avouer ne pas avoir été très attiré par l’aspect graphique (très subjectif). Cependant, il faut admettre que le jeu tourne diablement bien. C’est rapide, efficace, tendu et un peu vicieux, tout ce que j’aime.
Pour résumer rapidement, chaque manche commence par un « draft » de cartes, il faut donc choisir avec justesse ses cartes car c’est elles qui nous permettront d’avancer sur les différentes pistes (chevalerie, galanterie, quête épique, etc…). Une fois cette phase terminée, chaque joueur joue une carte et applique l’effet et…. C’est tout! C’est tout simple mais comme il y a un décompte à chaque fin de manche il faut être malin pour se placer correctement sur les bons tableaux aux bons moments. La « galanterie » permettant une certaine marge de manœuvre, il ne faut pas la mépriser au risque de souffrir sur les points de prestige.
Ce jeu est clairement une excellente découverte pour moi, le format est court, il est très vite expliqué. De plus, autant le néophyte que le joueur confirmé s’amuse dès la première partie. Rajoutez à cela des règles « avancées » et nous voilà dans un jeu particulièrement bien pensé!
Le premier jeu de « Blue Cocker » et a n’en pas douté un jeu qui a du chien!
Pour cette partie c’est Benoît qui rafle la mise. Il a réussi à se placer sur tous les tableaux et à scorer aux bons moments. Bravo. Pour ma part, ma dépense d’énergie ayant été réduite à néant sur la quête épique me fait très très mal… Tout ça pour ça pourrait-on dire! Aurélie (qui était malade pour sa défense) finit un peu loin en ayant été un peu roulée dans la farine par les vils joueurs autour de la table ce soir 🙂
Résultat :
- Benoît : 41 pts
- Romain : 38 pts
- Thierry : 27 pts
- Aurélie : 10 pts
Aurélie nous abandonne, la fatigue a eu raison d’elle! Avec Benoît et Thierry vous voilà embarqués dans une voyage intergalactique qui nous mènera aux confins de l’univers!
Quantum est un jeu sorti pour Essen 2013 et qui utilise les dés d’une manière très subtile. En effet, plus la valeur du dé est petite, plus le vaisseau est résistant. A l’inverse, plus la valeur est grande, plus celui-ci est agile. Le but? Obtenir 5 « Quantums » en colonisant 5 planètes. C’est donc une course fratricide qui s’engage entre les joueurs pour coloniser les planètes. Rajouter à ceci des pouvoirs spéciaux et vous voilà en face d’un jeu au format court (env. 1h) offrant des choix tactiques et stratégiques intéressants! Pour les détails sur les règles, je vous conseille la TTTV prévue à cet effet!
Ce soir c’est Thierry qui tire son épingle du jeu, il arrive à prendre suffisamment d’avance pour nous coiffer au poteau à un tour près! Une jolie victoire pour une partie pleine d’affrontements comme on aime!
Résultat :
- Thierry : 5 quantums
- Benoît / Romain : 4 quantums
Il y a des jeux que l’on découvre sur le tard, Coloretto en fait partie. Je viens d’acquérir la version « 10 ans déjà » et je me demande pourquoi j’ai autant attendu pour me le procurer. C’est très simple, ce jeu est une vraie addiction. La preuve? Nous avons enchainé 3 parties et nous nous sommes arrêtés car il était déjà tard (ou tôt le matin, au choix…).
Dans Coloretto, le but est de collectionner des « familles » de caméléons de différentes couleurs. Attention cependant car uniquement les 3 meilleurs familles marquent des points, toutes les autres scorent en négatifs! Il faut donc maximiser dans les couleurs qui nous intéressent en laissant les autres sur le bas côté.
A notre tour de jeu, 2 choix s’offrent à nous :
- Piocher une carte et l’ajouter à une série déjà existante (maximum 3 cartes).
- Prendre l’une des séries et arrêter le tour courant pour nous.
On est à la limite du « stop ou encore » car si les cartes ne sont pas assez intéressantes pour nous ou trop intéressantes pour un adversaire on a envie d’en piocher une nouvelle. Et pourtant, des fois il serait plus raisonnable de s’arrêter et de laisser nos petits camarades se battre comme des chiffonniers!
Le jeu contient deux modes de jeux : beige ou violet. Le mode « beige » fait marquer des points en fonction du nombre de cartes par couleur, tandis que le mode violet est un peu plus vicieux. En effet, le maximum de points est obtenu avec 3 cartes, au delà les points diminuent à nouveau. Il faut donc maximiser 3 tas à 3 cartes et éviter d’en prendre d’autres… Dur dur 🙂
La première partie est remportée de mains de maître par Benoît qui utilise la méthode de la fourmi (peu de cartes à chaque tour). Finalement cela marche!
La seconde manche est très serrée et ne se décide que lors de la dernière manche qui m’est favorable, un coup du sort!
La troisième manche en mode « mauve » est un peu biaisée car Benoît a oublié quelques règles… Il faut dire que l’heure devenait particulièrement tardive!
Résultat :
- Partie 1 (côté beige) : Benoît : 35 pts / Romain : 31 pts / Thierry : 25 pts
- Partie 2 (côté beige) : Romain : 37 pts / Benoît : 36 pts / Thierry : 31 pts
- Partie 3 (côté mauve) : Romain : 24 pts / Thierry : 20 pts / Benoît : 17 pts
Ahh, Quantum, encore un jeu que j’aimerai essayer pour me faire un avis !
J’en profite pour signaler 2 petites typo dans cette phrase : « le mode “beige” fait marqué des points », il manque une majuscule et un infinitif.
Quantum, c’est noté alors 🙂 On se fait ça à l’occasion!
Merci pour les erreurs, c’est corrigé!
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